dimanche 18 janvier 2009

The Natural History of religion - David Hume - 1757

Introduction:

Il y a 2 enquêtes particulièrement importante sur la religion: la religion est-elle fondée en raison? Qu'elle est son origine dans la nature humaine ?
Pour la première, Hume botte immédiatement en touche:
  • The whole frame of nature bespeaks an intelligent author
La nature toute entière témoigne d'un créateur conscient. Cette remarque est-elle une profession de prudence comme en trouve chez Fontenelle puisque la seconde semble être une véritable bombe à retardement pour la religion? Car il affirme: le sentiment de religion est distinct chez chaque homme et même: "some nation have been discovered who entertained no sentiments of religion" alors que: "self love, affection between the sexes, love of progeny, gratitude, resentment... [...] has been found absolutely universal in all nations and ages. Il poursuit: "the first religious principles must be secondary" [and] "may easily be perverted by various accidents and causes". "Exceptionnaly" [the operation of the first religious principles] may [...] be prevented.
Le sujet de cette enquête sera ainsi la nature de ces principes et des accidents et raisons qui peuvent les affecter.

Immédiatement, (p.3), considérant le progrès des sociétés humaines, Hume pose l'idolatrie et le polytheisme comme religion la plus ancienne religion de l'humanité. Hume précède de Brosses en s'appuyant sur l'histoire et sur les tribus sauvages contemporaines (p.4). Mais Hume fait reposer son analyse sur une évolution naturelle "The mind rises gradually from inferior to superior" (p.5) qu'il n'appelle pas du nom de loi mais qui semble en avoir toutes les qualités.

p.6 et 7, Hume développe l'argument "the causes of objects, which are quite familiar to us, never strike our attention our curiosity", pour en faire la raison que l'homme primitif "has no leisure to admire the regular face of nature". Puis il affirme p.8 "if men were at first led into the belief of one supreme being, [...] they could never leave that belief , in order to embrace idolatry." et comment que les principes du raisonnement qui permettent une telle avancée doivent lui permettre facilement de se maintenir. Il passe ensuite à une comparaison entre le fait historique, facilement distordu et l'opinion spéculative qui est soit évidente et est retenue pure par le peuple, soit abstruse et sera retenu par un petit groupe d'homme et facilement perdu. Il en tire ainsi que le théisme appartient nécessairement à la catégorie des objects dont la pureté est préservé par la raison.

Cette pierre angulaire de la raison laisse supposer que la religion de Hume est un Théisme, bien différent de la religion Catholique, mais qu'il n'était pas Athée. C'est aussi très faux, cf. l'histoire du Bouddhisme en Inde.

Hume passe ensuite à l'examen du Polythéisme, qui a sa source non pas dans l'unité de la nature (qui témoigne d'un créateur unique) mais dans les évènements humains qui peuvent être favorable ou non et semble supposer des forces venant de dieux différents (p. 11, 12). Le polythéisme est alimenté par les passions humaines.

Hume passe ensuite à la tendance humaine à personifier les choses à l'image de l'homme (p.17) qui amène au Polythéisme. Il ajoute que c'est surtout dans les périodes de mélancholie et de terreur (p21) et que les femmes y sont le plus sensible (p.22).

Dans la 4ème partie, Hume examine la différence entre le polythéisme et la croyance dans des créatures telle que les fées dans le cadre du christianisme et y trouve la même superstition sans les deux piliers de ce qui semble être son théisme: "suprem gouvernment" and "divine intention in the fabric of the world" (p.25). Il développe ensuite des exemples de superstitions dans le but d'en montrer le ridicule, notamment chez les anciens.

La 5ème partie ressemble beaucoup à l'ouvrage plus tardif de de Brosses, dressant portrait des métonymies du polythéisme (ci ce n'est au lieu du fétichisme).

La 6ème (p.44) soulève le problème de la providence d'un être suprème qui semble être incompréhensible pour le vulgaire (le peuple) lorsque survient un accident contraire. Cela démontre que le peuple est conduit à cette idée d'un être suprème non par son propre raisonnement mais guidé par une certaine suite d'idées, adaptées à leur compréhension (p.45). C'est le même principe qui anime le polythéisme.

La 7ème traite de la nature limitée des dieux du polythéisme, la 8ème résume la montée vers un théisme qui doit être préservé car le vulgaire cherche toujours à se doter d'intermédiaire pour atteindre l'être suprème dans ce qui semble être un flux et un reflux de la progression vers l'idée d'être suprème.

La 9ème montre les polythésistes tolérants envers les autres sectes alors que les théistes ne peuvent en reconnaître qu'un. Le 10ème que le théisme peut amener à l'abattement et la soumission. Le 11ème que la philosophie est capable de d'être perverti par le théisme.

Chapitre 12:
Les hommes sont prompts à se moquer ridicule des autres religions mais ne perçoivent pas le ridicule de leur propre opinion.
(Ce a quoi on pourrait ajouter que Hume fait plaisamment la critique de Catholicisme mais pas celle de sa propre religion).

Que dans tous les ages la piété des hommes est d'avantage affectée que réelle qui est perçue comme une cause de l'instabilité des religions anciennes dont les prêtres étaient peu nombreux. Qu'une autre raison de cette instabilité est la multiplicité des religions anciennes dont rien ne peut faire préférer l'une à l'autre.

Que la superstition et l'absurdité n'est pas un frein à la croyance, même chez les grands hommes (p. 88)

Finalement la différence entre une religion mythologique et scholastique est que la première est plus raisonable et s'adapte facilement à l'ame humaine mais n'a pas autant d'influence sur les affections et la compréhension humaine.

Chapitre 13
Que la religion primaire de l'homme provient d'une peur des évènements futurs mais que la déité sera au contraire fondamentalement bonne et divine. Mais comme les hommes sont propres à l'accuser de leur tourment, il en résulte un antagonisme qui habite même les plus zélé des croyants.

Chapitre 14
Que même dans les plus sublimes religions, celui qui recherche la faveur divine ne le fait pas par vertue ou bonne moralité mais pour les prétextes les plus frivoles.

Que la pratique des superstitions n'est pas moins difficile que celle des religions

Que les plus grands crimes ont été commis en accord avec une piété superstitieuse, ce qui ne permet pas de tirer quelque conclusion sur un hommes selon la ferveur avec laquelle il suit une religion.

Que la barbarité et le caprice forment le caractère de la déité dans les religions populaires

Chapitre 15
Que le bon et le mauvais sont étroitement liés, et que toutes les qualités le sont au défaut.

Que la propension universelle de croire en une puissance invisible et intelligente n'es pas un instinct mais une marque donnée par l'artisant divin. Mais que la déité est presque partout défiguré, que les vies des hommes ne s'accordent pas avec leur religion:

Que l'ignorance est la mère de la dévotion.

Que seule la philosophie permet d'échapper aux disputes des religions

Aini il apparait que Hume est le tenant d'une religion des philosophes, d'un créateur qui à peu à voir avec la religion populaire.

Ce livre est décevant par son manque de porté et de structure.

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